1.2 - Les matériaux de couverture et la sous-toiture

Dans les espaces sous les tuiles, bon nombre d'insectes trouve l'occasion d'édifier leur nid. Les plus fréquents sont les guêpes et les polistes. Les chauves-souris convoitent également les espaces de ce type. L'étourneau sansonnet et la bergeronnette grise installent fréquemment leur nid sous une tuile faîtière ou sous la rive latérale.

Les mesures incitatives

- privilégier la tuile par rapport aux revêtements de type bardeau bitumineux («shingle ») ou la tôle.

- choisir la pose sur lattis plutôt que sur panneaux sandwiches.

- intercaler quelques tuiles chatières (nécessaires à une bonne ventilation de la sous-face de la couverture) qui permettent l'accès des insectes ou même de certaines chauves-souris dans ces espaces sous les tuiles ou dans les combles.

 


tuile chatière


Les protections

Un habillage «étanche» des plafonds sousrampants (à l'aide de plaques de plâtre par exemple) évitera que des insectes logeant sous la toiture ne pénètrent dans l'espace habité par l'homme.
Si le toit est isolé, il faut empêcher les rongeurs d'atteindre l'isolant qu'ils peuvent endommager. Les tuiles chatières, les fentes et les orifices donnant accès à l'espace de ventilation sous la couverture devront donc être grillagés.

 


 

L 'hirondelle de fenêtre

Elle se distingue de l'hirondelle de cheminée par sa gorge et ses parties inférieures blanc pur, sa queue sans filet et surtout par son croupion blanc contrastant avec les parties supérieures bleu-noir. Elle installe son nid à l'extérieur des habitations, sous un surplomb qui l'abrite (balcon, avant-toit, encoignure de fenêtre... ); de ce fait, elle est beaucoup plus fréquente en ville que l'hirondelle de cheminée. A l'inverse de cette dernière, elle niche en colonies pouvant compter plusieurs dizaines de nids (jusqu'à 180 contre une seule maison...).

Espèce non exclusive des habitations humaines, on la trouve également en maintes régions dans les parois rocheuses verticales. Le nid, fait de boue et de graviers, est collé à la paroi généralement assez haut par rapport au sol. Il a la forme d'une partie de sphère ne s'ouvrant que par un trou d'environ 2 cm de diamètre. La première ponte de 4 ou 5 oeufs est déposée fin mai ou en juin, généralement une seconde nichée est élevée en juillet-août. L'alimentation de l'espèce consiste exclusivement en de petits insectes capturés au vol.

Dans la deuxième quinzaine de septembre, les hirondelles de fenêtre émigrent vers l'Afrique occidentale, centrale et méridionale où elles passent la mauvaise saison. Elles regagnent leurs zones de nidification en avril.